Comprendre ce qu’est un besoin et pourquoi est-ce indispensable de le nourrir.

« S’ils ne sont pas satisfaits, alors les besoins nous dirigent. »

« Il est possible de satisfaire complètement ses besoins. »

Nous avons tous des besoins, certains en communs, d’une façon générale, nous pouvons classer ses besoins en catégories : 

Les besoins physiologiques (manger, boire, dormir, etc.), le besoin de sécurité, le besoin d’appartenance, le besoin de reconnaissance et le besoin de réalisation, d’épanouissement, le besoin de spiritualité.

Un désir est souvent exprimé par un souhait, une envie, le fait de vouloir quelque chose, tandis qu’un besoin va tourner autour de tout ce qui est vital et essentiel.

Si les besoins ne sont pas satisfaits, notre développement est ralenti, cela peut générer du stress, de la frustration et nous trouvons des stratégies pour substituer ce dont nous avons besoin, nous perdons beaucoup de temps à essayer de les combler. 

Satisfaire nos besoins est indispensable pour que l’on soit nous-mêmes, nous devons donc les satisfaire et cela n’est pas optionnel si nous voulons être nous-mêmes.

Lorsque les besoins sont satisfaits, nous gagnons de l’espace et de l’amour pour les autres, sans esprit de compétition, une réelle confiance en nous-mêmes et une baisse naturelle des désirs sans frustration, compulsions ou impératifs.

        Un besoin est : 

  • Nécessairement satisfait pour avoir une grande vie
  • Dominant tant qu’il n’est pas réglé
  • Possible à satisfaire de façon permanente
  • Un symptôme d’une pièce de notre développement qui n’a pas été bien appréhendée durant l’enfance 

        Un besoin n’est pas :

  • Accessoire
  • Optionnel
  • Une dépendance
  • Personnel
  • À éviter

« La clé est de maîtriser la manière de satisfaire ses besoins, immédiatement ses besoins et cela est Possible ! »

La saison des ateliers à Baracci reprend !

Profitez d’1h de pratique bien-être, pour vivre pleinement l’instant présent, se reconnecter à son corps, récupérer physiquement et émotionnellement, gagner confiance et confort 🌺

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L’atelier est proposé jusqu’au mois de novembre en extérieur puis en salle tout le reste de l’année ✨

Le conflit ? Pas pour moi ?  Et si on apprenait à l’accueillir ?

Les conflits souvent, on voudrait les fuir ! On trouve cela négatif et encombrant, déstabilisant ou même angoissant parfois. Pourtant…

Et oui, je dis bien pourtant, car le conflit fait partie de la vie, de la nature même de l’homme.

Mais alors ces conflits ? Ils doivent bien servir à quelque chose, non ?

D’abord, c’est quoi un conflit ?

C’est une zone de désaccord, rien de plus, rien de moins, il peut être interne, propre à soi ou avec une ou plusieurs autres personnes et il peut durer dans le temps.

Mais à quoi sert-il alors ?

Une petite idée ?

C’est un moteur d’ÉVOLUTION, de PROGRESSION !

Vraiment !?

Oui oui, le conflit nous permet de prendre conscience que d’autres points de vue existent, ils nous incitent à regarder et entendre les choses du point de vue de l’autre tout simplement et donc nous offrent une possibilité de changement, d’évolution.

Peut-être avez-vous même remarqué que certains conflits se répètent dans nos vies ? Autour d’un sujet répétitif par exemple, le conflit se représente et se représentera encore et encore tant que nous n’aurons pas appris à aborder la situation de façon différente. À changer de point de vue, prendre du recul ou écouter autrement.

Si c’est un moteur, alors plutôt que de lutter contre probablement, pouvons-nous l’accueillir ?

Pour cela, il est intéressant que nous acceptions une chose une bonne fois pour toutes, RIEN N’EST FIGÉ, ET CERTAINEMENT PAS NOUS-MÊMES, nous sommes en constante évolution et de ce fait prompts à changer d’avis et de point de vue si cela est nécessaire et nous permet d’évoluer.
Si on regarde de ce point de vue là, le conflit devient une opportunité d’agrandir notre carte du monde en essayant de comprendre comment l’autre voit le monde et pourquoi pas enrichir la nôtre, dès lors, accueillir le conflit devient alors plus facile, car il fait partie de la vie.

Le conflit OK, mais pas la violence !

Le conflit peut effectivement mener à l’agressivité et à la violence, mais il y a heureusement des étapes avant cela et des situations que nous pouvons apprendre à détecter en étant attentifs.

Si on attend trop, qu’on laisse trop aller les choses, on arrive à l’instant de crise, le passage à l’acte (violence, agressivité…), mais si on regarde bien, il y a eu beaucoup de signes et d’indices avant la crise, irritabilité, ton de voix qui monte, tension physique…

Alors comment faire ?

Pour commencer intégrer l’idée qu’un conflit ne se règle pas forcément en une fois, et c’est souvent le cas, accepter l’autre idée qu’il faudra, certainement, faire des « allers-retour » dans la gestion de ce conflit pour aller vers sa résolution.
Ensuite, connaître ses propres limites, pour poser son cadre, ce que l’on est à même d’accepter ou pas : du moment que c’est violent pour l’une ou l’autre des personnes concernées, hé bien, c’est violent, c’est comme ça.
Il y a aussi des personnes avec qui on n’arrive pas à discuter, dans certaines situations, ou en cas de pathologies psychiatriques, avec ces personnes entrer en conflit est plutôt à éviter.

Concrètement, ça donne quoi ?

Trouver le terreau commun : chercher sur quoi on est d’accord plutôt qu’insister sur les points de désaccords. Il y a sûrement un point, même tout petit petit, sur lequel on se rejoint, l’objectif commun, le point commun, il faut chercher, chercher.

La bienveillance et l’empathie, envers l’autre bien-sûr et aussi avec soi-même (en respectant mes limites, ce que je peux accepter de l’autre).

Trouver l’intention gagnant-gagnant, le consensus, chacun y trouve son compte à un certain niveau.

Il existe cinq façons d’aborder le conflit  :

La force  :  Éliminer le conflit coûte que coûte. Vous vous sentez gagnant, mais les autres se sentent vaincus, voire humiliés. Je reste sur ma position ! (bof!)

L’évitement  :  Refuser d’affronter le conflit. Le problème demeure non résolu et les frustrations s’accumulent. (bof!)

L’accommodement  : Donner raison à l’autre partie. La personne peut vouloir tirer la solution à son avantage dans le futur en ramenant le fait qu’elle a accommodé l’autre. (bof!)

Le compromis  :  Rechercher rapidement un accord. Ces solutions expéditives sont parfois peu efficaces dans le temps. Je bouge mes limites, mais ça me coûte, (bof !)

Coopération et consensus  :  Résoudre le problème ensemble. Les deux parties se sentent engagées envers la solution. Toutefois, celui-ci demande plus de temps de la part des parties impliquées. Je négocie et j’accepte, je choisis, de bouger mes limites de plein gré !

Devinez laquelle je préfère ? Le but est d’arriver, en prenant le temps nécessaire à cela, au consensus.

Lors de conflits, nous avons environ 4 réactions possibles :

Culpabiliser, (bof !).

Rejeter la faute sur l’autre, (bof !).

Percevoir nos sentiments et nos besoins

Percevoir les sentiments et les besoins de l’autre

Bon, on comprend bien que les 2 premières risquent fortement de ne pas aller dans le sens d’une régulation pacifique, mais plutôt de terminer dans l’agressivité ou la violence (envers soi-même dans le cas de la culpabilité) alors, on va les oublier directement !

Prenons les 2 autres, d’abord, percevoir mes sentiments et mes besoins, OK, mais comment faire ?

On peut déjà commencer par se poser quelques questions :

« Comment je me sens dans cette situation, quel sentiment s’anime en moi ? Et ce sentiment révèle quel besoin ? En fonction des réponses à ces deux questions, je peux faire une demande à l’autre pour qu’il comprenne ce que ce conflit, ce désaccord, produit chez moi.« 
Par exemple : « Quand tu parles fort comme cela, je me sens perdue et quand je me sens comme ça, j’ai besoin de me sentir rassurée, j’ai besoin de sécurité alors, je te demande si tu voudrais bien parler moins fort ?« 

Pour percevoir les sentiments et les besoins de l’autre, je pars à la rencontre de son point de vue :

Grâce à 2 outils (presque) magiques : l’écoute active et la reformulation

ÉCOUTE ACTIVE + REFORMULATION (j’entends déjà les quoi ?! Des maths ?)

= EMPATHIE

Grâce à ces outils, il se passe quelque chose :

Je ne me laisse pas convaincre, je conserve mes valeurs, mes limites ET je prends en compte l’autre, son avis, ses valeurs.

Et là ! Pouf, Paf, Boum ! Magie, effet miroir ! (bien souvent) l’autre se sent entendu, reconnu, apprécie cela, adopte lui aussi un comportement emphatique et généralement, on sort du conflit pour aller vers la résolution du conflit par la discussion, le débat, le partage d’idées…

« C’est dans mon silence que l’autre continue son chemin de pensée. »

L’autre n’a pas besoin de mes réponses, conseils, expériences, sauf s’il les demande, généralement, il a juste besoin d’être entendu dans ce qu’il dit.

Après et pendant avoir écouté : REFORMULER, REFORMULER, REFORMULER !

Pour faire cela efficacement :

Il y a 3 niveaux de reformulation à prendre en compte :

Les mots, ce qu’il dit

Le comportement, ce qu’il fait

Les émotions, ce qu’il ressent

« Je comprends ce que tu vois, comment tu le vois, comment tu le vis ! » même si je ne partage pas ton point de vue, je comprends que dans ta réalité, tu penses cela.

Comme la validation par l’autre de sa façon de voir les choses même si ce n’est pas la sienne.

Ma disponibilité

Il faut aussi penser à une autre chose en cas de conflit, l’état de disponibilité, de tolérance à la frustration, où sont mes limites à cet instant ?

Comment je me sens à maintenant ? Suis-je prêt.e. à entrer dans cette situation ? Est-ce bien le bon moment pour moi ?

Pour m’aider, je dois apprendre à sentir les signaux physiques, fatigue, zones de tensions, boule au ventre, gorges, etc.

Il est important également de mieux connaître les situations et moments de la journée qui sont le plus éprouvants pour moi.

De manière à mettre toutes les chances de mon côté vers la résolution du conflit, lorsqu’il est bas, j’apprends à faire remonter mon taux de disponibilité, ou plus simplement, me détendre, me calmer.

OK, mais comment ?

C’est vrai ça d’abord, comment on fait ça ?

Il n’y a pas de réponse type à cette question, en fait qu’est-ce qui vous fait du bien ? Comment vous détendez-vous ?

C’est quelque chose qui s’apprend, se travaille un peu, respirer, méditer, danser, lire, crier dans sa voiture, éclater de rire, rêvasser, colorier, dessiner, peindre, faire du sport, se promener, tout cela à la fois et tant d’autres possibilités. Tout ce qui peut vous aider à faire redescendre la pression et vous rendre du cerveau disponible.

Pour terminer avec cette histoire de disponibilité, il est important de sentir aussi lorsque l’on approche de sa limite de disponibilité, autrement dit lors d’un conflit, on sent un moment donné qu’on commence à être moins calme, il faut savoir sortir du débat, de la situation dans ces moments-là.
« OK, je sens que je commence à me sentir fatigué et je préfère que l’on reparle de ça plus tard, si tu veux bien ! » par exemple.

Dans le conflit, il y a le QUOI : le sujet du conflit : on ne peut pas agir sur lui.

Il y a le COMMENT et le QUAND : Comment je me comporte dans cette situation et à quel moment je choisis de rentrer dans cette situation quand cela est possible.

Pour résumer :
Le conflit n’est pas mauvais en soi, il est même naturel, car il nous permet de nous remet en question, pour aller vers la résolution du conflit, il est préférable de :

Partir de soi en parlant de ses sentiments et ses besoins

Écouter l’autre avec empathie, pour comprendre ses sentiments et ses besoins, grâce à l’écoute active et la reformulation efficace sur 3 niveaux

Trouver le terreau commun, le point commun dans l’histoire, l’objectif communs ou toutes autres choses communes

En arriver à un résultat gagnant gagnant : le consensus

Phénoménale 2023 !

Il suivait son idée. C’était une idée fixe, et il était surpris de ne pas avancer.

Jacques Prévert


Nous vivons parfois dans un confort qui nous paraît parfait, indispensable, idéal, impossible à perdre ou simplement très plaisant, pourtant, quelques fois, un évènement ou une série d’évènements inattendus arrivent et viennent tout bousculer, bouleverser et nous sortons de notre zone de confort et à ce moment-là, nous pouvons agir de différentes manières.


Nous pouvons subir ces évènements en regardant uniquement ce que l’on perd et perdre par la même occasion toute notre énergie et notre confiance, s’enliser dans un mal-être dans lequel nous ne sommes plus des acteurs, mais juste des victimes.

Nous pouvons aussi observer ces phénomènes et observer ce qu’ils peuvent proposer comme changements et évolutions, ce qu’ils peuvent nous apprendre de nous, nous pouvons nous en servir pour faire un pas de côté, ouvrir notre champ de vision et voir les choses d’un autre point de vue, ce qui nous permet d’entrer dans une écoute fine de ce qu’ils permettent alors.

Ainsi, au lieu de subir ces changements, phénomènes, dont nous ne sommes pas responsables, notre énergie s’oriente différemment, vers les solutions, les possibles, les opportunités révélées par cette situation inconfortable, au lieu de perdre notre énergie, nous en gagnons grâce à cette ouverture et notre confiance est alors nourrie par cette capacité, cette compétence, à aller vers l’avant vers de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives.

Tout est changement, évolution, et cela, depuis le tout début, depuis le chaos, tout est en mouvement et il est Probablement illusoire de penser pouvoir figer les choses dans une forme de confort qui serait convenable pour toujours.

Finalement, ce sont de simples phénomènes et en prenant le recul nécessaire et le temps de l’observation, nous pouvons apprendre à les accueillir, accueillir aussi tous les sentiments et émotions que ces phénomènes animent chez nous, puis nous pouvons les transformer, les transcender même, trouver toutes les opportunités et les possibilités nouvelles que ces évènements extérieurs, ces phénomènes, peuvent créer pour nous et que nous ne voyions pas la seconde avant car notre confort nous convenait.

Un phénomène vécu comme négatif peut très vite devenir positif et pour aller au-delà de ces étiquettes j’ai envie de dire qu’un phénomène est un phénomène et reste un phénomène, la façon dont nous l’abordons va nous amener à le juger comme positif ou négatif, je crois profondément que tout phénomène est porteur, annonciateur ou révélateur de quelque chose, qui peut être utile.

Voici comment les phénomènes de ce début d’année 2023 m’inspirent aujourd’hui et m’ont permis de sortir de ma zone de confort pour aller vers du beaucoup mieux dans ma vie professionnelle, nouveau cabinet, nouveaux partenariats, nouvelle page !

2023 sera phénoménale !!
Paci è Salute

green leafed plant on sand
Photo by Engin Akyurt on Pexels.com

Et si nos émotions demandaient plutôt à être écoutées avant d’être gérées ?

« Je viens pour apprendre à gérer mes émotions, car je n’y arrive pas. », ou encore « J’aimerais maîtriser mes émotions, je ne me maîtrise plus du tout… »


Voici des phrases que j’entends très souvent dans mon cabinet, lorsque j’entends ces mots, que je vois les personnes qui se sentent en échec, de ne pas savoir, ou encore pouvoir gérer, maîtriser ou pire encore cacher leurs émotions, je commence par leur dire que moi non plus… Qu’en premier, j’essaie de les écouter, quel message cette émotion veut me délivrer ? Que dit-elle de moi ? Que veut-elle me montrer ?

Une émotion c’est quoi ?

Les émotions sont parfois confondues avec les sensations, les sentiments ou nos comportements.
Une émotion surgit, par définition, c’est une Réaction à un évènement, nous la vivons, psychologiquement et physiologiquement, c’est une réponse hormonale à une situation, d’une durée brève, un mouvement incontrôlé de forte intensité et tous les êtres humains vivent les émotions de la même façon avec quelques nuances, par exemple, nous pleurons lorsque la tristesse est trop grande, notre cœur s’emballe lorsque nous ressentons une émotion forte, nous pouvons rester figé ou avoir envie de fuir lorsque nous avons peur, les exemples sont nombreux…
Une sensation est exprimée par le corps, captée par nos sens, c’est une réaction corporelle qui résulte de la charge hormonale de l’émotion, nous pouvons la ressentir dans notre corps.
Les sentiments peuvent s’expliquer, se dire, ils peuvent aussi durer dans le temps suite à la charge émotionnelle, au ressenti corporel, ils se diffusent, ils s’installent, puis vient la perception, qui explique, c’est l’interprétation que l’on fait de tout cela au niveau intellectuel.
Chaque émotion est un messager qui veut nous dire quelque chose suite à une situation, et nous informe sur un besoin.



Alors quelles sont les émotions ?
Il existe 6 grandes familles d’émotions (on peut en trouver plus) desquelles découlent toutes les nuances d’émotions :

« Toutes les émotions sont légitimes, je ne les appelle ni positives ni négatives, mais plutôt agréables ou désagréables.« 

Le message derrière les émotions :

Les émotions sont essentielles pour notre vie et notre survie, c’est grâce à elles que l’humanité en est arrivée là et que l’être humain a pu d’abord survivre puis continuer à évoluer. Les émotions agréables nous informent que nos besoins sont satisfaits pour le moment alors que les émotions désagréables nous permettent de voir nos besoins non nourris et nous informe sur nos souffrances.
Le but de l’émotion étant toujours de nous délivrer le bon message pour que nous puissions nourrir nos besoins et ainsi harmoniser notre vie.
En bref, elles jouent un rôle fondamental dans notre construction personnelle si l’on sait les écouter, les comprendre et lire le besoin qui se cache derrière.
À partir de cette conclusion, on comprend mieux pourquoi il n’est pas nécessaire de les maîtriser, les museler ou les gérer, on peut apprendre au lieu de cela à les accueillir pour bien recevoir le message qu’elles cherchent à nous transmettre.
En revanche, il faut bien différencier les émotions des comportements qui en découlent, ce sont ces comportements négatifs qui peuvent être maîtrisés, gérés, contenus, par exemple, la violence, l’agressivité…

Quel besoin se cache derrière cette émotion ?

La Colère nous indique que nos valeurs ont été attaquées, quelque chose qui est important pour nous n’a pas été respecté, lorsque l’on ressent cette colère, cherchons quelle valeur a été touchée. On peut alors expliquer, dire ce qui a été blessé chez nous, chercher un changement ou défendre son intégrité.

La peur est par essence l’émotion la plus utile de toutes pour l’humanité, sans elle nous n’aurions tout simplement pas survécu, tout au long de l’évolution, elle nous a permis d’adopter les bons comportements, les bonnes stratégies et de développer les bons outils. Sans elle, pas de limite, pas de sécurité. Elle nous informe sur notre besoin d’être protégé, sécurisé et permet de se préparer et d’anticiper les situations.

La tristesse nous informe sur une perte, un deuil à faire, un manque de reconnaissance, elle nécessite un repli sur soi, souvent liée à une perte d’énergie, nous avons besoin d’être soutenu, réconforté, accompagné, nous devons ensuite passer par une phase d’acceptation de cette perte avant de pouvoir aller vers le renouveau et donc la joie !

La joie est une célébration, une récompense, certains de nos besoins sont comblés, bien nourris, elle inonde notre corps d’hormones comme l’endorphine ou l’ocytocine, elle donne envie de partager, de transmettre, de fêter, on peut bondir de joie, sourire, hurler et tant d’autres choses…

Quel danger à ne pas laisser s’exprimer une émotion ?

Si une émotion est trop fréquemment refoulée, non exprimée, non écoutée, le fonctionnement de la personne va trouver une façon d’exprimer le message par n’importe quel moyen. Cela peut être des comportements tout à fait inadaptés, dangereux, des troubles physiologiques, des problèmes de sommeils…

Un exemple possible et celui d’un petit garçon à qui on dit toute son enfance de ne pas avoir peur, de ne pas pleurer, les seules émotions qu’il lui reste pour s’exprimer en liberté sont la joie ou la colère, en grandissant, il risque de ne trouver aucun autre canal que la colère pour exprimer la tristesse et la peur et cela peut donner des comportements agressifs et violents non contrôlés par la personne, car il ne sait exprimer autrement ce qu’il ressent et reçoit des informations qu’il ne sait traiter différemment. Par ailleurs, l’absence d’expression de la peur peut l’amener à avoir des comportements dangereux pour lui-même et les autres, sans peur, comment se créer des limites ?

À l’inverse, on peut imaginer une petite fille à qui on dit sans arrêt :  » Ne te mets pas en colère, ce n’est pas joli, ne crie pas ! », etc. Tout pour qu’elle n’exprime pas sa colère, elle risque à l’âge adulte de ne pas savoir dire lorsque ses valeurs sont bafouées ou que son intégrité est altérée, on ne peut que constater les dégâts que cause cette attitude sur nos vies de femmes…

Heureusement, les choses sont en train de bouger, les gens s’intéressent de plus en plus à leurs émotions, à l’expression de celles-ci et l’intelligence émotionnelle prend une place de plus en plus importante dans notre société et les choses s’installent peu à peu.

L’atelier futures mamans revient à Casa Lume 🤰🌺

L’atelier de Sophro-Relaxation Futures Mamans revient à Casa Lume dans la ville de Sartène ✨
À partir du 15 octobre, un samedi sur 2 le matin

Découvrez une autre façon de prendre soin de vous durant ce moment de vie 🌺

Découvrez aussi des outils pour vous accompagner tout au long de la grossesse, pour la naissance et le retour à la maison 🏡

Un temps d’échange et de partage pour vous ✨

L’accompagnement périnatal

Le désir d’enfant, le parcours PMA, la grossesse, l’accouchement, la naissance et le retour à la maison sont des moments de vie particulièrement intimes et intenses, une période unique durant laquelle la sensibilité est souvent intense, le corps change, le couple est redéfini, le rapport au monde aussi, notre regard et le regard des autres peut changer.


Durant la grossesse, des angoisses ou des stress peuvent survenir, l’accouchement, la parentalité future, la monoparentalité, sont parfois des sources d’inquiétudes et il est important de pouvoir les exprimer.
Lorsque le bébé arrive, le quotidien est chamboulé, il y a parfois un grand écart entre les attentes que nous avions et la réalité, la fatigue peut être présente aussi, toute l’attention apportée aux jeunes parents se porte ensuite sur l’enfant. Pour les mamans, le corps a changé, parfois souffert et accepter ce nouveau corps passe par un travail sur soi qui peut demander un accompagnement particulier.
Nous n’osons pas toujours exprimer les difficultés rencontrées pendant de la grossesse ou au retour à la maison qui peuvent être associés à un sentiment d’échec ou de culpabilité, pourtant il est très important de trouver un espace d’expression pour comprendre ce que l’on ressent et que nous ne sommes pas seuls à vivre cela.

C’est pour répondre à ces situations que je propose les ateliers Futures Mamans et futurs parents en groupe, en couple ou en individuel ainsi que les accompagnements individuels en cabinet, afin d’aborder sans tabou, sans jugement, avec bienveillance tous les aspects de la périnatalité et de la parentalité quels qu’ils soient, d’apporter un espace d’expression et d’écoute aux parents et ainsi les accompagner dans ce moment de vie si particulier et important.

Un café parent est mis en place à Casa Lume à Sartène avec Lucie Guichard, moi-même et d’autres professionnels ou intervenants.

La méthode SMART pour voir ses objectifs se réaliser !

La technique SMART permet de formuler les objectifs de manière simple, claire et concrète pour voir vos objectifs se réaliser.

Pour qu’un objectif se réalise, il doit être d’abord correctement formulé : 

Énoncez-le de façon positive :

« Je veux ça » et non : « Je ne veux plus ça ».

Posez-vous les bonnes questions :

> Vient-il de moi ? Est-ce que je le fais pour moi ou pour quelqu’un d’autre ?
Le résultat ne dépend-il que de moi ?

> Comment je saurai que je l’ai atteint ? Je ferai quoi quand je l’aurai obtenu ?
Qu’est-ce que je vais voir, entendre et ressentir lorsque je l’aurai obtenu ?

> Ai-je bien défini quel en est le contexte ? Quand ? Où ? Avec qui ?
Ai-je identifié les ressources nécessaires pour l’obtenir ? De quoi ai-je besoin ?

> Quelles sont les ressources : Que j’ai déjà ? Que je dois trouver ?
Ai-je déjà accompli quelque chose de similaire, même dans un autre contexte ?
Sinon qui d’autre a ce dont j’ai besoin ? Et comment m’en inspirer ?

> Que se passe-t-il si je fais « comme si » je disposais de toutes les ressources ?

> Quel est le véritable but ? Pourquoi « faire » ai-je besoin d’atteindre cet objectif ?
Que vais-je perdre ou gagner si je réussis ?

> Que se passera-t-il si je l’obtiens ? Et si je ne l’obtiens pas ?

> Quel est le premier petit pas que je peux faire pour m’en rapprocher ?
Et ensuite ?… 

Les 5 règles pour des objectifs atteints :

1 – Formulez précisément le résultat souhaité.
*
2 – Lancez-vous ! Tant que le premier petit pas n’est pas fait, rien n’est possible !
*
3 – Plus, vous serez attentif à ce que vous voyez, sentez, entendez quand cela ne fonctionne pas, plus, vous apprendrez à être capable de modifier votre comportement afin d’aller vers votre objectif.
*
4 – Si cela ne fonctionne pas, essayez autre chose ! Développez votre flexibilité et ouvrez votre champ des possibles !
*
5 – Pour chaque objectif, fixez la date à laquelle l’objectif doit être atteint.
Le délai est très important ! Car un objectif sans date reste un rêve ! 

Et vous ? Quel sera votre prochain objectif ?

Tout l’été : l’atelier sophro à Propriano

Pratiquer la relaxation et la sophrologie en plein air pour profiter de tous les bienfaits des ateliers au cœur des éléments.

Les ateliers ont lieu tout l’été à la plage de Baracci entre Olmeto et Propriano.
Faire une pause, se recentrer sur soi, découvrir le corps autrement.

Chaque séance est l’occasion de percevoir notre corps d’une manière différente, notre place aussi et nous remet au contact de nos ressources.

Plus de détails sur les effets positifs sur cette page : Les ateliers Bien-Être